Racaille (féminin mais désignant un public masculin, m’enfin il paraît).
Terme désignant tout sous-groupe d'individus mâle dépourvu de cerveau et éprouvant le besoin de se rendre ridicule aux yeux de la civilisation.
Un diminutif est apparu lors des derniers mouvements lycéens, alors que les racailles se sont distingués par leur probité et leur générosité :
Le racaille se différencie de ses congenères humains par son apparence. En effet, celui-ci porte un survêtement (généralement de marque Sergio Tacchini ou encore Umbro), apparenté à un pyjama mais également des chaussures de sport tels que des requins. Pour pouvoir protéger sa modeste boîte cranienne, le racaille est pourvu d une casquette de type Lacoste légèrement basculée en arrière, d'un angle obtenu par un savant calcul entre l'inclinaison des rayons du soleil et la courbure intersportomique de l'espace temps en 1D.
Le racaille porte également un sac banane autour de sa taille afin d y stocker les différents trésors acquis lors de sa chasse. Pour protéger du vent glacial attaquant ses poils de jambes pendant la saison glacière, le racaille enfile ses chaussettes sur pantalon. Le résultat obtenu fait l effet esconté auprès des peuples civilisés : le racaille accroît son pouvoir hilarant et peut ainsi se différencier des autres espèces.
Pour finir, ce vil être adopte une démarche très particulière consistant à tourner les pointes de pied vers l’extérieur et balancer son buste de gauche à droite, un peu comme un primate.
Pour survivre, le racaille enfant a besoin de ses parents. Ceux-ci lui fournissent de l'argent de poche, afin que le racaille subsiste à ses besoins : manger au Mc Donald's ou bien un kebab et s'acheter des nouveaux habits extrêmement prisés par ses semblables. C’est un fashion-victim. Néanmoins dès le plus jeune âge, le racaille est entraîné à la survie en milieu hostile : il apprend à chasser. Cette chasse consiste à subtiliser des véhicules de locomotion tels que des scooters ou des mobylettes ou bien emprunter définitivement à un être civilisé — qu’il appelle pour l’occasion une victime — son portable, sa montre, son argent et de manière générale, ses biens matériels. Le racaille enfant s'entraîne à la provocation en insultant tout ce qui passe, dont les forces de police ; et par ce moyen il apprend à répéter des phrases dont il ne comprend pas la signification juridique, telles que « Vazi batar, jsui mineur tavu ? Jvai tniquer ta race ! » (Comprendre : « Je suis mineur vous n'avez pas le droit de me faire ça ! ») ou bien « Conar, fais péter mon avocat, batar tavu ? » (« Monsieur l'agent, veuillez contacter mon homme de loi au plus tôt je vous prie. »). Le racaille enfant apprend ainsi à énoncer ses droits, ce qu'il s'empressera de faire quelle que soit la situation.
Pour finir, le racaille écoute des types de musique appelés « rap » ou bien « R’n’B » qui vont enrichir son vocabulaire.
Lorsqu'il atteint un certain âge, le racaille cesse d'être le faux rebelle fils-à-papa et entamme une vie sociale. Ses activités principales sont alors:
Le vandalisme
La provocation
Le vol à la tire
Coups et blessures
Afin de communiquer avec ses semblables, le racaille utilise un dialecte bien à lui et difficilement compréhensible par les autres espèces. Ainsi certaines études ont mené à la compréhension de certains termes
employés par cet espèce inférieure :
tasspé (femme de mauvaise vertu)
La répétition de l’expression « t'as vu ? » en fin de phrase et connotant une interrogation affirmative
baisse les zyeux (reconnais ma supériorité)
rgarde moi kan jte parle (ose soutenir mon regard)
èla quje pète té dent (peux-tu venir ici que je te casse la figure ?)
carotte (voler)
zarma (diantre)
ouèch keskya (Que se passe-t-il ?)
etc...
Avec ces différents mots, nous pouvons comprendre des phrases vociférées par ces cloportes polyopathes :
« wé vazi batar, kestu mcherches ? En 2-30 jsors ma batte de ma benz' et jte nique ta race, batar tavu ? »